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Pourquoi choisir le Chaga ? champignon de Sibérie - de Soljenitsyne

Les bienfaits de l'Inonotus obliquus

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Le chaga (Inonotus obliquus / Polypore oblique) est un champignon qui pousse sur le bouleau dans les régions froides (Europe du nord, Canada et Asie du nord). Son nom en France est le polypore du bouleau. Ce champignon est utilisé depuis l'antiquité par les peuples du froid. Il commence à être popularisé en Occident depuis la traduction du livre de Soljenitsyne « Le pavillon des cancéreux ».

Ses surnoms sont évocateur s: « le don de Dieu » selon les Sibériens, « le diamant de la forêt » selon les Japonais, « roi des plantes » selon les chinois. 

En effet, en analysant sa composition, on retrouve une concentration très importante de nutriments exceptionnel : 

  • une concentration importante en polysaccharides
  • Sa valeur ORAC est la plus grande connue: plus de 8 fois celle de l'Acaï, qu'on croyait la plus antioxydante jusque là.
  • des vitamines B en quantité importantes

Le Chaga est un champignon non toxique, sans effets secondaires. La particularité du Chaga est qu'il n'est pas assimilable consommé frais ou en poudre : il faut en faire une infusion ou le consommer en extrait (l'extrait est une infusion concentrée à partir de laquelle l'eau est évacuée). 

Propriétés de Chaga 

Grâce à la vitamine C qu'il contient, chaga bio renforce le système immunitaire, l'énergie physique et mentale et a un effet antioxydant puissant.

Propriétés validées par les autorités européennes de la vitamine C : elle contribue:

au fonctionnement normal du système nerveux,
aux fonctions mentales normales,
au fonctionnement normal du système immunitaire,
à la réduction de la fatigue,
à la protection des cellules contres les radicaux libres (effet antioxydant)

Les informations tiennent compte du cadre des allégations de santé autorisées conformément à la législation européenne sur les compléments alimentaires (CE n° 1924/2006).

Pourquoi choisir le chaga sur phytominero.com ?

Chaga (Inonotus obliquus)

Le chaga est un champignon connu sous divers surnoms flatteurs, tels que le "Cadeau de Dieu", "Champignon de l'immortalité", et "Diamant de la forêt". Son nom trouve ses racines dans les langues indoeuropéennes, où "Cha" signifie "thé", et "Ga" désigne le bouleau en langue Khanty, ce qui en fait le "thé de Bouleau".

Originaire de Sibérie occidentale, le chaga est une ressource précieuse pour le peuple Khanty, nomades vivant de l'élevage de rennes, de la chasse et de la pêche. Ils récoltent ce champignon distinctif par sa forme et sa couleur, qui pousse sur les troncs de bouleaux. Dans leur tradition, le chaga est comparable à notre café ou thé et constitue leur boisson principale, les aidant à supporter les rudes conditions climatiques.

Le chaga (Inonotus obliquus) est souvent confondu avec le polypore du bouleau (Piptoropus betulinus), un autre champignon qui se développe également sur les bouleaux. Toutefois, ces deux champignons sont distincts. Contrairement au chaga, le polypore du bouleau n'est pas comestible en raison de sa consistance semblable à celle du liège. Il est utilisé sous forme de poudre pour la cicatrisation des plaies grâce à ses propriétés hémostatiques. Cette poudre se trouvait dans la bourse d'Ötzi, mentionné plus haut. En France, le chaga pousse sur les pentes de la chaîne volcanique des Puys en Auvergne, ce qui surprend car le climat y est moins rigoureux qu'en Sibérie.

Le chaga est un parasite du bouleau prenant la forme d'un chancre pouvant atteindre 40 cm de haut et de large. Il se présente sous forme de masses de mycélium nodulaires, incrustées et profondément fissurées, avec une surface externe brun foncé qui évoque du bois brûlé. C'est pour cette raison que les forestiers l'appellent parfois "charbon". Cet aspect noirâtre provient de sa forte concentration en mélanine.

Le chaga pousse lentement, s'installant dans une fracture de l'écorce du bouleau et pénétrant l'aubier de l'arbre. Son développement est spectaculaire, ne ressemblant à aucun autre champignon par sa forme et sa couleur noire.

En dehors de la Sibérie, au nord du Canada, les peuples Cree, Gitksan et Wetsuweten utilisent le chaga dans leur pharmacopée traditionnelle. Ils le consomment pour accroître leur résistance et leur endurance dans un environnement hostile.

Le chaga contient de nombreux éléments qui en font une ressource prisée :

Bétuline
Acide bétulinique
Mélanine
Acide vanillique
Lignine
Bêtaglucane
Xylogalactoglucane
Polyphénols
Lanostanoïde triterpénoïde
Ergostérol
Inosotidiol
Quercétol
Kaempférol
Chitosan
Dérivés anthracéniques qui lui confèrent sa couleur noire
Calcium, magnésium, potassium, silicium
Phosphore, cuivre, argent, zinc, manganèse, nickel
Sélénium, germanium
Thiamine (vitamine B1)
Riboflavine (vitamine B2)
Niacine (vitamine B3/PP)
Acide pantothénique (vitamine B5)
Calciférol (vitamine D)
Vitamine K
La Théorie des Signatures
L'aspect du chaga, qui rappelle une tumeur sur l'arbre qu'il parasite, lui a valu en Russie le surnom de "cancer du bouleau". Cette dénomination s'inscrit dans le cadre de la théorie des signatures, un principe fondé sur l'observation des plantes médicinales comparant leur forme et leur aspect aux propriétés qu'elles sont censées posséder. Cette théorie se résume par l'expression latine Similia similibus curantur, signifiant "les semblables soignent les semblables".

Dioscoride, au IIe siècle avant J.-C., fut le pionnier de cette théorie en décrivant comment les feuilles tachetées de la pulmonaire (Pulmonaria officinalis) ressemblaient aux alvéoles pulmonaires, suggérant ainsi les bienfaits de cette plante pour les affections respiratoires. De même, il décrivait les racines de l'hermodacte (Iris tuberosa) comme ressemblant aux doigts de la main, d'où son utilisation pour traiter des affections touchant les membres, en particulier la goutte.

Si Dioscoride initia ce principe dans l'Antiquité, c'est Paracelse, à la Renaissance, qui le développa dans le cadre de sa doctrine alchimiste. Dans son ouvrage Phytognomonica (Traité des propriétés des plantes et des moyens d'en découvrir les vertus), l'élève alchimiste de Paracelse, l'italien Jean-Baptiste Porta, décrivit longuement les analogies entre les formes du règne végétal et les organes du corps humain.

Une similitude frappante est celle du cerneau de noix, qui ressemble à s'y méprendre à un cerveau humain. En effet, la noix contient de nombreuses substances bénéfiques à la régulation des troubles cognitifs et à la stimulation de la mémoire : acides gras polyinsaturés Oméga 3, acide ellagique, acide cérébronique, vitamine E, polyphénols, précurseurs de mélatonine et de sérotonine.

D'autres exemples de signatures incluent :

La pimprenelle, nommée Sanguisorba officinalis (expression latine signifiant "qui absorbe le sang") à cause de la couleur rouge de ses fleurs, est reconnue pour ses propriétés hémostatiques.
L'observation du saule par le pasteur Edward Stone au XIIIe siècle l'a amené à conclure que cet arbre, poussant dans l'eau sans être malade, devait contenir une substance combattant la fièvre. Il ignorait alors que l'écorce du saule était riche en acide salicylique, à partir duquel l'aspirine a été découverte. De plus, la souplesse de ses branches, qui tombent vers le sol (d'où le nom de "saule pleureur"), évoque la souplesse des articulations, ce qui est exact puisque l'écorce de saule est indiquée dans les affections rhumatismales.
La fleur de la digitale, plante toxique, ressemble à un cœur. Elle contient une molécule, la digitaline, qui a des fonctions cardiotoniques.
La vipérine (Echium vulgare), ainsi nommée car ses fleurs ressemblent à une tête de vipère, est effectivement active en cas de morsure de serpent.
Les exemples sont nombreux et il existe aujourd'hui quantité d'ouvrages les évoquant.

Le chaga et le phénomène de glycation
Le chaga est reconnu pour freiner la glycation, un facteur important du vieillissement humain. La glycation est un phénomène physiologique moins connu que l'oxydation, mais tout aussi crucial. Elle concerne les protéines présentes dans toutes les cellules du corps humain. Les protéines, éléments dits de "structure", constituent les briques fondamentales de notre organisme, comme les os, les cartilages articulaires, les muscles, les tendons, les ligaments, la peau, les parois artérielles et veineuses, les nerfs, les neurones, les tissus des organes (cœur, foie, reins, poumons, yeux...), les membranes cellulaires, les noyaux des cellules, les mitochondries du cytoplasme cellulaire et l'ADN.

Les protéines les plus connues de notre organisme sont le collagène, l'élastine et la kératine. En vieillissant, ces protéines subissent une transformation lente appelée glycation, similaire à la caramélisation. En effet, elles perdent leur souplesse et durcissent, affectant leur fonction. Par exemple, la glycation des protéines du derme entraîne un vieillissement cutané visible par la sécheresse, la diminution de l'élasticité et l'apparition de rides.

La glycation, en s'accumulant, provoque un processus inflammatoire aggravant la dégénérescence des tissus. Ce phénomène, décrit pour la première fois par le biologiste Louis-Camille Maillard, résulte de la fixation d'un sucre réducteur (glucose ou fructose) sur les acides aminés constituant les protéines. Il entraîne la formation de protéines glyquées ou de produits de glycation avancée appelés AGE (Advanced Glycosylation End-products). Ces produits traduisent bien ce qu'ils provoquent : le vieillissement des tissus. Les modifications induites par la "Réaction de Maillard" sont responsables de la sénescence cellulaire.

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